La Hongrie veut s’imposer comme une nation de classe mondiale dans le domaine du sport. Le football est la première étape. Le retour de l’équipe nationale à l’Euro après 30 ans n’est pas le fruit du hasard, et il a été mené par le Premier ministre Viktor Orbán.
C’est ainsi que l’on peut désigner le gouvernement du Premier ministre Viktor Orbán, grand amateur de sport et défenseur de la politique sportive de son pays. Il est connu pour assister à l’occasion à de grands événements sportifs. Et le chef du gouvernement est un fervent défenseur du développement du sport. Depuis 2010, 28 installations sportives ont été rénovées pour un coût d’environ 200 millions d’euros.
Dans le cas d’un club de football de première division de la capitale comme le MTK Budapest, la modernisation du stade et du centre d’entraînement a été entièrement financée par le gouvernement.Les stades des clubs étaient en si mauvais état avant les récentes rénovations qu’ils ressemblaient à « une ville fantôme », selon Tibor Szego, le directeur de la communication de l’équipe. Il n’y avait pas du tout d’eau dans les toilettes. « Nous fermons cette installation car elle doit être rénovée » En septembre, le stade Nandor Hidekgudi, qui porte le nom d’un joueur hongrois du Golden Eleven des années 1950, sera terminé. L’administration du football hongrois a désormais l’ambition de retrouver la splendeur de son âge d’or. Et pour le Premier ministre Viktor Orbán, il s’agit de trouver un Puskás, un grand de tous les temps, afin de réaliser son ambition.